Le FLN, qui n’a pas réagi à l’attentat contre les militaires à Ain Defla, le jour de l’Aid, a choisi de s’adresser directement au président Bouteflika, en tant que chef suprême des armées, pour lui présenter les condoléances, au nom de Saâdani en sa qualité de secrétaire général et au nom de l’ensemble des militants.
"Le parti du FLN condamne énergiquement cette agression terroriste qui ne fera que renforcer la détermination de nos forces armées et de nos services de sécurité à pourchasser les résidus du terrorisme sauvage et son éradication".
Amar Saâdani exprime, par ailleurs, au président Bouteflika son soutien pour "les mesures pratiques prises, à commencer par la concorde civile jusqu'à la réconciliation nationale". ensuite le patron du FLN souligne que "le Tout-puissant vous a honoré d’être celui qui a mis fin à la tragédie nationale, à l’effusion de sang, et permis à l’Algérie de retrouver sa sérénité et sa stabilité ".
Saadani exprime aussi "la fierté des miltants du FLN par rapport au éléments de l’ANP considérés comme "les yeux ouverts et vigilants sur la sécurité des personnes et des frontières".
Et tout en rappelant le lien organique existant entre le FLN et l’Armée, Saâdani note que "le terrorisme sauvage, ne sait que détruire et faire couler le sang comme seul moyen d’existence".
Une raison pour laquelle Saâdani dit sa conviction et celle des militants du FLN quant à la nécessité d’"un front intérieur pour déjouer les plans de ces tueurs et pour apporter appui aux forces armées et aux services de sécurité dans la bataille continue contre les reste du terrorisme sauvage".