Sale tempsen perspective pour les expatriés en Arabie Saoudite. En effet, et tel querapporté par l’Aps, jeudi et s’appuyant sur un communiqué du département desPasseports, le royaume saoudien a commencé à imposer aux expatriés, ceux exerçant dans le secteur privé, une taxe mensuelle de 23,4 eurospour chaque personne à leur charge.
Entrée envigueur depuis le 1er juillet, elle est éligible à la hausse au fildes ans pour atteindre 1.126 euros en 2020.
Une échéanceau cours de laquelle le gouvernement saoudien entend parvenir à un budget à l'équilibre.
Cette mesurevient en application d’une réforme fiscale et tend à résorber son déficit budgétaire consécutif àla chute des recettes pétrolières.
Il seraitutile de rappeler que l’Arabie Saoudite, dont la population autochtone comptequelque 20 millions d'âmes, a engagé un ambitieux programme de réformeséconomiques et sociales, baptisée Vison 2030 et destiné à réduire sa dépendanceau pétrole, dont les recettes ont chuté de moitié depuis le début del'effondrement des cours du brut il y a trois ans.
Enparallèle, le secteur privé emploie quelque 11 millions d'expatriés auxquelss'ajoutent 2,2 millions de personnes à charge, incluant les membres de familleet les employés de maison, selon l'Autorité publique des statistiques.
Le royaume,dont les réserves pétrolières prouvées sont estimées à plus de 260 milliards debarils, produit environ 10 millions de barils par jour.