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Après les graves accusations d'Abderahmane Achaibou : Bouchouareb à la barre ?

11-02-2018 10:02  Amel Benabi

L’ex tout puissant ministrede l’industrie, Abdesslam Bouchouareb, pourrait être appelé à la barre pourrépondre de certaines accusations.

En effet, les graves accusations decorruption portées contre lui par l’ex concessionnaire automobile, AbderrahmaneAchaibou, justement recalé par Bouchouareb, ne sont pas tombées dans l’oreilled’un sourd. Le parquet d'Alger se serait ainsi auto-saisi de cette affaire à encroire une source proche du dossier citée par notre confrèreMaghrebemergent.com.

«Uneinformation judiciaire a été ouverte suite aux révélations d’AbderrahmaneAchaibou sur l’ex-ministre de l’Industrie Abdesselam Bouchouareb, affirme unesource proche du dossier»  lit-onen effet.

Mieux encore, l’affairepromet de s’emballer rapidement puisque le journal révèle, s’appuyant sur sa source, que «des auditions sont prévues dans les prochains jours».

Du coup, on doit s’attendrepour la première fois à voir l’ex homme fort du gouvernement, traduit devant le juge pour répondre à ces accusations qui, sielles s’avèrent fondées, prendraient l’allure d’un scandale qui éclabousserait legouvernement Sellal ainsi pris en flagrant délit de corruption.

On n’en est pas encore làmais le patron du groupe automobile Elsecom avait accusé publiquement Bouchouarebde lui avoir indirectement demandé de l’argent pour débloquer ses projets liésau montage automobile.

«Oui,M. Bouchouareb m’a indirectement demandé de l’argent», avait-ildéclaré sur Radio M. Avant de nuancer sonpropos : «Pourquoi je dis ‘’indirectement’’ ? Vous savez comment sont lesprédateurs aujourd’hui ! Il se peut que (ces intermédiaires qui l’ont approché,NDLR) se soient auto-désignés. Il se peut qu’il ne les ait pas envoyés, il sepeut qu’il les a envoyés, on ne sait pas !»

En tout cas cette sulfureuseaffaire, si elle venait à être confirmée risque d’ouvrir la boite de Pandore etpousser tous ceux qui ont accepté de verser des pots de vin à des hautsresponsables de briser l’omerta. 


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