L’option,controversée et contestée au demeurant, du Tout professionnel aura-t-elle vécu?
C’est ce quise donne à lire, en premier lieu, et au-delà du résultat technique (1-1) pas si rebutanteu égard à l’enjeu, de cet Algérie-Nigéria, comptant pour l’ultime round deséliminatoires du Mondial 2018.
En effet,les joueurs locaux étaient pour près de la moitié dans la composante des verts,vendredi à Constantine. Leurproduction d’ensemble a été acceptable, à tout le moins nullement inférieure àcelle des gros bras pros. de la sélection nationale.
Il est vraique l’adversaire, assurée de sa qualification et amoindrie d’une bonne poignéede ses titulaires, n’a pas foncièrement sorti le grand jeu qui aurait permis detester au mieux la valeur des jeunes loups de Madjer, mais de Chaouchi à Chafaï,à Nessakh et Abdelaoui, le label local n’aura point démérité.
Cela, en l’absenced’un Benguit qui a pris déjà à gagner des galons ou celle du dernier arrivé,Islam Arous que le public attend de découvrir. C’est direun peu le sélectionneur national reste assez dans les clous de son programmetendant à revaloriser le talent du cru.
Autreenseignement, et non des moindres : le public a renoué avec son équipefétiche. En effet, lestade du Chahid Hamlaoui où s’est tenue la rencontre a affiché le plein, endépit de l’image écornée de l’E N ces derniers temps. Cettecaution populaire est de nature à booster aussi bien les joueurs mais surtout lenouveau staff technique national et conforte ainsi option de ce dernier.
LeCentrafrique pour confirmer
Il est vraique la déliquescence au niveau de la sélection nationale est arrivée à un telpoint qu’elle a atteint le pied du mur, interloquant ses adeptes et levant desinterrogations à la limite du SOS : «Que faire quand une équipe destars n’arrive pas au résultat souhaité et que les préjugés disqualifient leslocaux ?».
L’avènementde Madjer et de son staff montre un petit bout du tunnel. Il s’agit, maintenantpour ces derniers de trouver l’alchimie savante pour mettre sur pied un onzedigne de faire retrouver à l’Algérie son lustre d’antan.
Cela se ferainévitablement, au prix de gros efforts, d’une discipline dans les rangs, infaillibleet de choix tactiques appelés à se rapprocher de l’erreur zéro, des égarements pouvanttoujours advenir. De ce pointde vue, et sur la base de leur vécu et expérience, Madjer, Ighil et Menad,restent capable de mener l’équipe à bon port.
Ce dimanche,face à la Centrafrique en amical au stade du 5 juillet, le staff national aural’occasion, encore, de voir de près une équipe qui s’apprête à sa mise surorbite dans l’optique de la CAN 2019.
C’est là,une toute autre histoire.