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Anti-âge : les aliments qui réduisent le risque de maladies

18-02-2017 10:29  La Rédaction

Les aliments plus connus et les mieux documentés concernent les accidents cardiovasculaires et les cancers, les maladies les plus fréquentes dans nos sociétés modernes.

« Ce qui est bon pour le cœur est bon pour le cerveau, dit le Dr Bernard Croisile, neurologue. Ainsi, le régime méditerranéen semble aussi réduire le risque de maladies neurodégénératives. De par ses composants, mais aussi de par sa convivialité qui joue un rôle essentiel dans la stimulation des neurones. »

Le chocolat noir à 70 % et plus éloigne les AVC

Le cacao est riche en polyphénols, favorables à la motricité des vaisseaux sanguins. Une petite consommation (15 g/jour, un à deux carrés) serait associée à une diminution de l’agrégation plaquettaire, de l’oxydation lipidique et de l’insulinorésistance. Il a aussi un impact bénéfique sur la pression artérielle.

Fruits, légumes, poissons, huile d’olive et café anti-Alzheimer

L’étude française des Trois Cités (Bordeaux, Dijon, Montpellier) a montré que la consommation de ces aliments réduisait le risque de maladie d’Alzheimer. Cet effet serait dû à leur triple action bénéfique sur les vaisseaux sanguins, les neurones et les états inflammatoires, probablement grâce aux antioxydants naturels qu’ils contiennent (vitamines A, E et C, les caroténoïdes et sélénium).

Des études menées sur des souris montrent que la caféine protège les neurones et agit sur différents mécanismes cérébraux responsables du développement d’un Alzheimer. La bonne dose : deux à quatre tasses par jour. La théine pourrait exercer un effet similaire.

Une “chimio verte” contre le cancer

« L’arsenal de défense du végétal est impressionnant, souligne Richard Béliveau, docteur en biochimie à l'université du Québec à Montréal et auteur de La méthode anticancer (éd. Flammarion). Plus de 10 000 molécules – polyphénols, composés soufrés, terpènes – sont capables d’interférer avec des phénomènes favorisant l’apparition et la progression des cellules cancéreuses chez l’homme. »

Certaines molécules accélèrent l’élimination des cellules tumorales, d’autres stoppent leur croissance. « Elles sont anti-inflammatoires, ce qui prive les lésions précancéreuses d’un environnement favorable à l’évolution vers un cancer ».

Ail, thé vert et agrumes pour le système digestif

La consommation régulière d'ail (2 à 5 g par jour, soit une gousse d’ail) réduit le risque de cancers de l’estomac, du côlon et de l’œsophage. Cet effet est dû essentiellement à ses composés soufrés.

Quant au thé vert, c’est le végétal qui renferme le plus de molécules anticancéreuses. L’idéal : trois à quatre tasses par jour, infusé 8 à 10 minutes.

Pamplemousse, orange et citron sont intéressants pour la sphère digestive, en boostant l’élimination des toxiques.

Choux pour le poumon

Les crucifères, consommées régulièrement (100 g par jour env.), sont associés à une baisse de nombreux cancers, notamment du poumon, même chez les fumeurs.

Ils renferment des glucosinalates capables d’éliminer les cancérigènes, de bloquer et de détruire les cellules cancéreuses.

Tomate pour la prostate

Sa consommation régulière réduit ce risque de 25 % environ. Cela, grâce au lycopène, un pigment davantage disponible quand la tomate est cuite.

Fruits rouges, soja et graines de lin pour le sein

Fraises, framboises et myrtilles contiennent des composés qui freinent la prolifération des cellules cancéreuses. Manger 100 g de myrtilles par jour réduit de 31 % le risque de cancer du sein hormono-indépendant après la ménopause.

Le soja réduit aussi ce risque grâce à sa richesse en phyto-œstrogènes (isoflavones). Une consommation quotidienne de soja est associée à une diminution de 25 % des récidives, ce qui a amené les experts de l’American Cancer Society, à nuancer leurs conclusions. La France pour l’instant, reste prudente en décourageant les femmes ménopausées aux antécédents de cancer du sein d’en consommer.

Riches en phyto-œstrogènes, les graines de lin consommées régulièrement diminueraient aussi le risque de cancer du sein d’environ 20 %.

(santemagazine)




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