Après Alger, Oran et Constantine, qui ont bénéficié de nouvelles aérogares, Annaba était le parent pauvre et aucun Premier ministre ni aucun ministre des transports ne s'est jamais soucié du devenir de cette infrastructure ni de suivre les travaux engagés depuis une dizaine d'années et qui trainaient en longueur depuis 2006.

Il a fallu attendre que Boudjemaâ Talai soit nommé ministre des transports pour que la nouvelle aérogare soit l'objet d'une grande attention, et c'est bien grâce à lui et à ses visites incessantes sur le chantier, que Annaba aura enfin le 31 décembre prochain, un aéroport digne de ce nom et surtout digne de l'antique Hippone.

La nouvelle aérogare desserrera la pression sur l’ancienne qui ressemblait à une cage à poules et permettra à la ville de Annaba de disposer d’une aérogare plus en rapport avec l’expansion de la ville et ses perspectives de développement.

"Les engagements précédemment pris ont été respectés et nous sommes au rendez-vous", s’est félicité le ministre, soulignant que trois (3) vols vers les villes françaises de Marseille, Paris et Lyon seront traités jeudi 31 décembre dans cette nouvelle aérogare.

M. Talai a salué "l’engagement personnel" du wali d’Annaba, Youcef Chorfa, dont la présence et les visites fréquentes du chantier ont permis de "réaliser en quatre mois des travaux qui nécessitaient 18 mois".

Le ministre a visité les différentes structures et les équipements de l’aérogare pour constater qu’ils sont tous prêts à fonctionner, à l’image des magasins, de la cafétéria, du chauffage, de la climatisation, du matériel anti-incendie, du dispositif d’affichage, du tapis roulant pour la récupération des bagages et du scanner.

S’agissant de ce dernier équipement (le scanner), M. Talai a demandé à l’entreprise concernée d’en mettre en place un second qui suppléerait le premier s’il venait à tomber en panne.

La nouvelle aérogare qui s’étend sur une superficie de 12 000 m2, est censé comporter de nouvelles commodités qui faciliteront l’accueil de 700 000 passagers par an, pour atteindre dans un second temps 1,5 million de passagers après les aménagements prévus.