Amnesty International a demandé, samedi, la remise en liberté sans condition de Slimane Bouhafs récemment condamné par le tribunal d'Ath Ouarthilane (wilaya de Sétif) à 5 années de prison ferme pour atteinte au prophète Mohamed (QSSSL).
Dans un communiqué rendu public par cette ONG, il est indiqué que Slimane Bouhafs a été condamné le 7 août dernier pour "outrage au prophète" Mohamed et "dénigrement des préceptes de l'islam", à la suite d'articles publiés sur sa page Facebook. Le procès en appel de cette affaire est fixé au 31 août prochain.
Pour rappel, il avait été arrêté le 31 juillet dernier par des gendarmes et son domicile perquisitionné.
Slimane Bouhafs, père de famille de 49 ans a observé une grève de la faim pendant plusieurs jours à la prison de Sétif où il est détenu, toujours selon Amnesty citant sa famille. "des dispositions vagues figurant dans le Code pénal et une ordonnance fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulmans ont été utilisées pour persécuter des personnes pour l'exercice pacifique de leur droit à la liberté d'expression, de religion et de conviction" ajoute Amnesty.