Amar Benyounès était ce samedi endéplacement à Jijel où il a rencontré ses militants devant lesquels il a passéen revue la situation politique du pays.
Plus précisément, il a évoqué laquestion de la privatisation qui fait actuellement débat au niveau des partispolitiques, des acteurs économiques et des syndicats.
Sans langue de bois, le patron duMPA a soutenu que "la question de la privatisation doit être vue sous un anglestrictement économique, en dehors de tout populisme et de toute démagogie »
« Ils parlent desouveraineté, (allusion aux partis vent debout contre le PPP) est-ce que lasouveraineté réside dans un hôtel, une usine de textile ou une entreprisepublique gérée par l’Etat. En Amérique, au Japon, en Allemagne, il n’existe pasd’entreprise publiques, est-ce pour autant que ces pays ont perdu leurssouveraineté ? », Interroge-t-il ?
« Il faut se poser lesbonnes questions», estime Benyounès en abordant la grève d’Air Algérie quiaccuse actuellement un grand déficit budgétaire. Comment purger ce déficit ? L’Etat va encore faire appel au Trésorpublic, c’est-à-dire l’argent du peuple, mais est-ce que Air Algérie est une entreprisequi appartient au peuple algérien ? »
Sans vouloir citer de noms,Benyounès a expliqué que « certaines entreprises publiques sont la propriétéd’une caste de dirigeants et de gestionnaires" , rappelant à juste titre qu"’ilest difficile pour un citoyens lambda de trouver du travail à son fils ou sa filledans ces entreprises étatiques. »
Et le chef du MPA de revenir à lacharge pour insister sur la nécessité au pouvoir d’apporter des réponseséconomiques et pragmatiques aux problèmes financiers des entreprises publiques,précisant que "’Etat n’a plus les moyens de financer les déficits chroniquespour entretenir les intérêts des castes, adeptes du statut quo actuel mortifère.