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Ali Haddad appelle les hommes d’affaires à s’impliquer en force dans l’emprunt obligataire

05-03-2016 18:23  Abbès Zineb

Ali Haddad, le patron du FCE continue sa tournée dans le pays pour l’installation des représentations régionales de son organisation. Ce samedi, c’est autour de Mostaganem d’avoir la sienne. Ali Haddad a profité pour exprimer son plein soutien à l’emprunt obligataire national annoncé par Abdelmalek Sellal mercredi devant les députés.

« Je reste persuadé que votre patriotisme sera encore une fois au rendez-vous et vous démontrerez que les chefs d'entreprises ne sont pas uniquement intéressés par le profit mais se sentent pleinement concernés par l'avenir du pays et sa stabilité », va-t-il souligner dans son discours remis à la presse.

Mettant en exergue le contexte actuel, marqué par une crise, le patron des patrons algériens indique que « dans ces circonstances qui exigent la cohésion de toutes les forces sociales et économiques de la nation, les chefs d'entreprises ne failliront pas et prendront leurs responsabilités en privilégiant les intérêts suprêmes de l’Algérie ».

Pour lui, son organisation fera tout pour éviter au pays le recours à l’endettement extérieur et cela en sensibilisant les porteurs de capitaux nationaux en vue de prendre une part active à cet emprunt national.

Cela étant, le chef du FCE tente de dédiaboliser le recours à l’endettement extérieur, estimant que c’est un levier économique comme un autre qui n’est pas si négatif si la finalité est le développement du pays. "Les pays les plus développés ont des dettes faramineuses mais une économie qui carbure à plein régime et créatrice de richesses".

Ali Haddad s’est aussi fait l‘écho des propos de Sellal, au sujet de la mise en place d'un nouvel ordre économique national, en affirmant que « Le Forum des Chefs d’Entreprise œuvre pour l’émergence d’un secteur privé offensif qui voit au-delà du marché algérien » a fait valoir M. Haddad, appelant les opérateurs, à constituer des consortiums et conquérir d’autres marchés, notamment le marché africain.

Au sujet de l’amnistie fiscale revendiquée par certains patrons, Haddad s’est montré vent debout contre cette option. En revanche, il est favorable à étudier « au cas par cas » la situation des PME et des TPE.



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