Après le décès dans des circonstances encore non élucidées du ressortissant algérien, Abdelhak Goradia, lors de son expulsion de France, le gouvernement français a réagi ce dimanche à la demande "d'informations officielles et précises sur les circonstances de ce décès" des autorités algériennes en indiquant dans une déclaration transmise à l'AFP que "Le ministère de l'Intérieur partage avec la famille de la victime et les autorités algériennes la très ferme volonté que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès dramatique".

"Le ministère de l'Intérieur et la Direction générale de la police nationale n'ont, à aucun moment, privilégié une quelconque thèse pour expliquer la mort", a assuré le ministère. "C'est à la justice, et à elle seule, qu'il appartient de déterminer l'origine de ce décès", ajoute le ministère, rappelant que les enquêteurs de la "police des polices" s'étaient rendus sur place "dans l'heure qui a suivi le décès" pour "débuter les investigations nécessaires à l'établissement de la vérité".

Pour rappel, un ressortissant algérien âgé de 51 ans, Abdelhak Goradia, qui devait être placé dans un avion jeudi à l'aéroport parisien de Roissy Charles De Gaule, pour être expulsé de France, est mort à son arrivée à l'aéroport situé au nord de Paris.

Une source policière a d'abord dit vendredi à l'AFP qu'il avait "fait un malaise dans le fourgon" qui le transportait à Roissy et était "mort d'une crise cardiaque, malgré les secours prodigués".

Mais selon les premiers résultats de l'autopsie révélés samedi par le parquet de Bobigny, qui a ouvert une enquête, "la mort a été provoquée par une asphyxie due à une régurgitation gastrique".