Les débuts des deux équipes dans cette Coupe d'Afrique n'ont pas été simples, et il leur a fallu batailler jusqu'au dernier match de la poule. Mais cette faculté commune à ne rien lâcher et à résister aux tempêtes constitue une force non négligeable dans un tel tournoi et promet un duel haletant, comme celui de la CAN-2010 au même stade de l'épreuve (qualification de l'Algérie 3-2 a.p.).
Les Ivoiriens se sont contentés du minimum syndical dans le groupe D, avec 2 nuls et une petite victoire contre le Cameroun pour finir le travail (1-0). La production d'ensemble n'avait rien de convaincant mais Hervé Renard peut au moins se dire que ses joueurs, dos au mur avant de se frotter aux "Lions Indomptables", ont affiché une solidité et un état d'esprit qui peut leur permettre de voir la suite des évènements avec pas mal de sérénité.
Le bilan comptable de l'Algérie est beaucoup plus flatteur (2 succès, 1 défaite) mais l'impression visuelle est tout aussi mitigée, même si elle a retrouvé ses esprits pour terrasser le Sénégal lors de la troisième rencontre (2-0). La première nation africaine au classement Fifa (18e) surfe cependant toujours sur sa dynamique du Mondial-2014 (8e de finale) et possède avec Yacine Brahimi et Sofiane Feghouli des individualités pour faire mal à n'importe quel adversaire.
Meilleure attaque du 1er tour (5 buts), l'Algérie a de solides arguments. Reste à savoir qui de Renard ou de Christian Gourcuff, deux entraîneurs aux parcours et aux styles totalement opposés, remportera la bataille tactique. (Avec Agences)