Le sempiternel scénario se répète. A peine quelques gouttes de pluie et c’est tout Alger qui se paralyse. Accidents de la route, autoroutes défigurées par des flaques d’eau, d’interminables embouteillages, routes coupées … de quoi mettre les nerfs des conducteurs en pelote.
Mais ce sont surtout les travailleurs qui pâtissent le plus de cette situation, en raison des retards engendrés par le blocage des routes et des autoroutes.
Les pluies qui se sont abattues dans la nuit du 9 au 10 octobre sur la capitale, ont causé des embouteillages monstres qui se sont formés dès les premières heures de la matinée.
Côté Ouest de la capitale, les usagers de l’autoroute de Zéralda ont dû passer plus de deux heures pour arriver au centre-ville d'Alger. Les usagers des transports en commun ont dû se morfondre plusieurs heures durant avant d’arriver au centre-ville, alors qu’en temps normal 30 mn sont suffisantes pour effectuer ce trajet.
Côté Est, les zones industrielles ne sont pas en reste, puisque des camions poids lourds ont été bloqués plusieurs heures durant avant de devoir faire demi-tour. D’autres véhicules ont traîné le long de ce parcours avant qu'ils ne soient bloqués à leur tour.
Une situation cauchemardesque qui se répète à chaque fois qu’il pleut. Il faut dire que le réseau routier à Alger est vite saturé, et ce en raison principalement de l’insuffisance et du mauvais état de certaines infrastructures routières ainsi que du grand nombre des véhicules en circulation.
Les éléments de la police ont dû travailler d’arrache pied pour fluidifier la circulation et parer aux catastrophes.
Ce matin, les séquelles de ces pluies sont encore visibles. De la terre et de la boue un peu partout sur les routes et les trottoirs de plusieurs quartiers d’Alger. Du coup, on s’interroge de quoi seront faits les jours et les mois à venir, et cela va sans dire que cette situation n'est pas propre à la capitale.