Vaut mieux tard que jamais. Il a fallu du temps pour que l'Autorité de régulation de l'Audiovisuel (ARAV) sorte de sa sieste estivale, et tenter de mettre fin à une couverture médiatique "sensationnelle", par certains médias notamment les chaines de télévision privées, de l'affaire de la disparition tragique de la petite Nihal Si Mohand.
En effet, dans un communiqué rendu public, mardi, l'ARAV a appelé l'ensemble des médias audiovisuels à faire preuve d'une "vigilance extrême" dans la diffusion de commentaires et de faits en rapport avec l'affaire de l'assassinat de la petite Nihal Si Mohand, laquelle relève encore du domaine de l'enquête judiciaire.
La même autorité de régulation de l'audiovisuel rappelle que "suite à l'ignoble assassinat dont a été victime la jeune Nihal Si M'hand, l'opinion publique a été, à juste titre, révulsée par cet acte horrible. Et c'est également, à juste titre, que la presse nationale, en particulier les médias audiovisuels, se sont saisis de l'événement".
L'Autorité qui s'est "réjouie" de la réactivité des médias audiovisuels, a relevé que "malheureusement, certaines chaînes sont allées au delà du droit d'informer en diffusant des informations approximatives ou erronées, causant ainsi un lourd préjudice aux familles déjà très douloureusement affectées".
L'ARAV appelle, à cet effet, l'ensemble des médias audiovisuels du pays à "faire preuve de vigilance extrême dans la diffusion des commentaires et des faits dans tout ce qui touche cette douloureuse affaire, encore du domaine de l'enquête judiciaire".