La Cour d'appel d'Alger a réduit ce jeudi les peines de l'ancien conseiller du P-DG d'Algérie Télécom, Mohamed Boukhari et l'homme d'affaires algéro-luxembourgeois, Chani Mejdoub pour malversation, qui passent de 18 ans (en première instance) à 12 ans de prison ferme chacun.
La Cour d 'appel a aussi décidé la confiscation de tous les biens de Mohamed Boukhari.
Elle a également allégé l'amende prononcée en première instance à l'encontre des deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie qui passe de trois millions de DA à Un million de DA tout en les autorisant de nouveau à soumissionner aux marchés publics.
Mohamed Boukhari et Chani Mejdoub ont été condamnés en juillet 2012 en première instance par le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M'hamed à 18 ans de prison chacun.
Les deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie, avaient été elles aussi condamnées à une année d'interdiction de soumission aux marchés publics, et trois de leurs cadres en fuite avaient écopé d'une peine de 10 ans de prison.
Une amende de trois millions de DA avait été également infligée à chacune des deux sociétés chinoises.
L'affaire avait éclaté à la suite d'une commission rogatoire transmise au Luxembourg, dans le cadre du dossier de l'autoroute Est-Ouest, qui avait mis au jour des informations sur des pots-de-vin versés par deux sociétés chinoises aux deux prévenus.
Le pôle judiciaire spécialisé d'Alger avait aussitôt ouvert une enquête sur cette affaire.