Les Algériennes et les Algériens sont descendus, vendredi le 39e, depuis le début des manifestations populaires du 22 février à travers les villes du pays pour scander des slogans hostiles à la tenue des élections présidentielles du 12 décembre prochain et en faveur du départ de toutes figures du système.
Les manifestations ont, comme tous les vendredis depuis le 22 février, débuté dans la capitale Alger.
Les rangs des manifestants grossissaient d'heure en heure depuis la matinée au niveau des principales rues et places dont la grande poste, Maurice Audin et Didouche Mourad. Les manifestants ont scandé et et brandi slogans et revendications chers au Hirak dont le rejet de l'élection présidentielle et la libération immédiate et sans conditions des détenus du Hirak.
Même ambiance dans les autres villes du pays, Oran, Constantine, Béjaia, Bouira, Annaba, Mostaganem et Tizi Ouzou.
Les mauvaises conditions climatiques (pluie, grêle et vents) n'ont pas dissuadé les Algériennes et les Algériens de réinvestir les rues ce vendredi et rien ne semble faiblir la mobilisation populaire.
Le scrutin présidentiel devant se tenir le 12 décembre est décrié comme ses 5 candidats ainsi que leurs partisans et l’administration et l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
Bouira