Le collectif du quotidien Le Temps d’Algérie dont quatre membres
fondateurs, à savoir, Mohand Amer Abdelkader, Mounir Ouassel, Bouazza Larbi et Bari
Stambouli appellent les pouvoirs publics d’intervenir auprès de la direction du
«Groupe Temps Nouveaux» pour lever la suspension qui frappe trois journalistes
que sont Said Mekla, Aissa Moussi et Fella Hamici depuis le 19 novembre
dernier.
Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui mardi, le collectif dénonce la «situation de blocage» dans laquelle se trouve notre journal depuis le 19 novembre écoulé.
«Le Temps d’Algérie est absent des kiosques depuis quatre jours, en raison de la suspension arbitraire de son Rédacteur en chef, Saïd Mekla, et deux de ses journalistes, Fella Hamici et Aïssa Moussi. Depuis, la Direction ne s’est guère manifestée abandonnant la rédaction à son triste sort. Devant cette situation intenable et préjudiciable au Groupe, nous exigeons la levée de suspension sans condition de tous nos collègues du Groupe pour la reprise du travail», lit-on dans la déclaration.
Le collectif du Temps lance par ailleurs, un appel à «qui de droit» à intervenir le «plus tôt possible pour trouver une solution à cette crise qui risque d’emporter dans son sillage tout le Groupe et ses centaines d’employés déjà fortement pénalisés par la non régularisation de quatre mois de salaire».