Un sondage mené sur 701 personnes a montré que la population masculine est mal informée sur les comportements qui peuvent influencer leur fertilité.
Le nombre et la qualité des spermatozoïdes sont en forte baisse dans le monde entier. En cause, notre hygiène de vie pas toujours propice à la fertilité masculine. Résultat : 15% des couples ont du mal à avoir un enfant. Mais les hommes restent mal informés des facteurs de risque à l’origine de leur éventuelle infertilité. C’est ce qui ressort d’un sondage mené en ligne auprès de 701 hommes et publié par la revue Human Reproduction.
Parmi les participants, 50% ont réussi à identifier les facteurs de risque, 45% étaient conscients que certains troubles de santé sont liés à une diminution de la fertilité, 14% ont évalué leur propre taux de fertilité et 8% ignoraient le fait que l’infertilité peut concerner les hommes. Face à ce constat, les auteurs de l’étude suggèrent que ces informations soient intégrées aux cours d’éducation sexuelle à l’école.
Des risques invariables ou modifiables
Parmi les facteurs de risque les plus connus qui réduisent les chances de concevoir un bébé, on retrouve :
- Avoir subi un traitement du cancer
- Souffrir d’une anomalie génétique
- Avoir plus de 45 ans
- Le tabagisme
- La consommation de stéroïdes
- Une surexposition aux rayons X
- Avoir subi une opération pour l’hernie
- Une puberté tardive
- L’obésité et le surpoids
- La pratique régulière du cyclisme
- L’utilisation fréquente de l’ordinateur sur les genoux
- Une intoxication alcoolique chronique
Ces indicateurs peuvent altérer la qualité et/ou le volume du sperme, ainsi que son activité et la concentration des spermatozoïdes. Si certains sont invariables et nécessitent l’aide d’un professionnel de santé pour trouver des solutions alternatives, d’autres dépendent de l’hygiène de vie et peuvent être modifiés.
(santemagazine)