Juste à quelques minutes du grave accident survenu au niveau de l’échangeur de Sidi el Bachir à l’entrée de la ville d’Oran, qui s’est soldé par la mort de 6 personnes, dont une famille de 5 membres entière décimée, un autre accident a été enregistré au niveau du 4ème périphérique.

Une Mégane Renault conduite par un chauffeur irrespectueux du code de la route et de la vitesse, limitée à 100 km/h, et qui roulait selon les témoins à plus de 170 km/h a dérapé sur la chaussée avant de se retrouver dans l’autre sens de la circulation automobile.

Fort heureusement, en cet instant, aucun véhicule ne roulait sur cette voie. Bien que l'accident était spectaculaire, le conducteur seul à bord, est sorti de son véhicule très choqué, alors que les dégâts sur son véhicule étaient très visibles et importants.

Le conducteur a très vite appelé avec son téléphone ses amis qui se sont rendu très vite sur le lieu pour dégager le véhicule accidenté et le remorquer. Le conducteur était paniqué, refusant tout appel au pompiers et gendarmes. "SVP n’appelez personne, j’ai un nouveau permis depuis quatre mois et j’ai peur qu’il me soit retiré", suppliait le chauffard.

Sur ce quatrième périphérique, aucun radar n’a été installé, ce qui encourage les terroristes du volant à appuyer sur le champignon, tant l'impunité est grande.

En effet, Il semblerait que l’opération du retrait du permis de conduire en cas de grave infraction n'est ni persuasive ni efficace en Algérie. On vous enlève le permis, un ou deux coups de fil et le miracle se produit, vous allez le retirer sans aucune conséquence. Le piston, la tchipa font la loi. Malheur à ceux qui n'ont pas de connaissances ou d'épaules assez larges. Ceux là, ils seront trainés devant les tribunaux et seront sanctionnés sévèrement pour donner ...l'exemple.

Aux Etats-Unis, la sanction pour excès de vitesse peut conduire son auteur à purger un mois de prison avec retrait définitif du permis de conduire, sauf s'il refait de nouveau une autre formation pour acquérir un nouveau permis.

Idem en France, où existe un système de 12 points qui, une fois perdus, vous oblige à repasser en auto-école pour refaire un nouveau permis.

En Algérie, un retrait définitif du permis pour les chauffards serait une sanction minimale.  Une obligation de refaire une autre formation pour un nouveau permis de conduire serait une solution efficace dans le cadre de la préservation des vies humaines largement ignorée par les irrespectueux du code de la route.