Quelque 80.000 travailleurs du secteur de l'éducation nationale sont concernés par la réévaluation salariale induite par l’abrogation de l’article 87 bis du Code du travail.
En effet, la redéfinition des clauses du SNMG (salaire national minimum garanti) vont induire des augmentations de salaires au bénéfice de certaines catégories de travailleurs de 1 à 10 dont ceux de l'éducation.
Selon le directeur des ressources humaines (DRH) au niveau de ce ministère de l'éducation nationale, Abdelhakim Belabbad les nouvelles dispositions contenues dans le SNMG ne vont concerner que les travailleurs classés dans les catégories se situant entre 1 à 10.
Intervenant, lundi, sur les ondes de la radio nationale, il a indiqué que"le nouveau mode de calcul prend en compte le salaire de base et primes de diverses natures, à l’exclusion de celles relatives à l’expérience professionnelle, au travail posté, au service permanent et à la prime de rendement".
Le même responsable a souligné que le décret redéfinissant les clauses du SNMG, a été publié le 6 juillet 2015, "mais que les textes d’application ne sont pas encore prêts".