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Abdelkader Messahel parle de la situation en Syrie, en Libye et au Mali

02-05-2016 12:58  Djamil Mesrer

Le ministre des Affaires Magrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, M. Abdelkader Messahel, est intervenu ce lundi sur les ondes de la radio nationale, pour rappeler que l’ONU vient d’adopter une résolution sur le Sahara occidental, dont  les cinq fondamentaux « "se confondent avec la position de l’Algérie".

Cette résolution, dit-t-il, conforte l'idée qu’il s’agit là d’une "question de décolonisation" et que la détermination du statut définitif de ce territoire relève tout naturellement du principe d’autodétermination et que l’ONU, qui a identifié le Maroc et le Front Polisario comme parties impliquées dans ce conflit, les appelle à la négociation.

Sur la Libye, M. Messahel indique que, contrairement à ce qui se dit, l’Algérie s’est beaucoup et de tout temps, impliquée en faveur d’une solution politique au conflit. "En 2011, déjà, quand pesait la menace d’une intervention militaire contre ce pays, l'Algérie avait attiré l’attention des conséquences dramatiques qui pouvaient en découler pour sa population" et les pays limitrophes.

Aujourd’hui, observe-t-il, la situation a dégénéré devenant "chaotique au Mali, en raison de la recrudescence du terrorisme et du crime organisé", et menaçant la sécurité des pays voisins à l’exemple de l’Egypte, de la Tunisie et de l’Algérie qui n'a eu de cesse de rester mobilisée en faveur d’une solution politique au conflit et de la création d’un gouvernement d’union nationale qui a fini par prendre forme.

Rappelant que la Libye a eu à aider l’Algérie pendant sa guerre d’indépendance, il considère que c’était un devoir pour elle de venir à son secours en ces moments difficiles.

Sur son voyage en Syrie le ministre a précisé que "nous sommes allés faire part de notre expérience en matière de concorde civile et de dé-radicalisation". Déclarant avoir rappelé à ses interlocuteurs que la seule alternative au conflit reste le dialogue, seul à même de "préserver l’unité et la souveraineté du pays".

Abordant la situation d’insécurité créée au Mali, il rappelle que les contours tendant à y ramener la paix sont déjà définis, ajoutant qu’il reste à les mettre en pratique « "si ce n’est la présence de groupes terroristes qui nous incitent à rester vigilants".

S'agissant de l’état des relations entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite, M. Messahel les qualifient d’ "excellentes" avant de souligner que "nous avons de bonnes relations avec tout le monde et ne nous ne sommes pas dans les antagonismes", réaffirmant fortement la position de l’Algérie de ne se laisser entraîner dans un engagement militaire hors de ses frontières.



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