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AACC/Corruption : "changement dans la continuité de l’absence de volonté politique"

16-09-2016 17:04  Abbès Zineb

Sous le titre  «  Changements dans la continuité de l’absence de volonté politique » l’Association algérienne de lute contre la corruption (AACC) a réagi vendredi  la nomination par le chef de l’Etat de l’organe national  de prévention de lutte contre la corruption. L’association commence par relever que la composante du nouvel organe est renouvelée en profondeur, avec un nouveau président et de l’ancienne équipe n’est resté qu’un seul membre qui s’est vu confier un second mandat de cinq ans.  «

Est-ce que ceux qui ont été + remerciés + ont failli à leur mission ? Est-ce que celui qui a été reconduit – l’ancien chef de l’IGF jusqu’en novembre 2010-, est méritant pour autant ? », s’interroge l’Association présidée par Djilali Hadjadj pour qui  cet organe, l’ONPLC, «  jusqu’à maintenant n’a absolument servi à rien ».   Pour l'association,   « on ne peut même pas parler de bilan puisque rien n’a été fait en près de six longues années depuis l’installation de l’ancienne équipe  de sept (07) membres permanents en janvier 2011 ».

L’AACC s’interroge sur l’opacité autour du CV et de la qualité des six nouveaux membres, relevant que « Hormis le nouveau président de l’ONPLC - Mohamed Sebaibi -, qui a été notamment chef de cabinet du Premier ministre, et Abdelkrim Bali qui a été chef de l’IGF, on n’a aucune information sur les autres membres permanents ».

Sur le fond, le communiqué de l’AACC estime que « Tant que l’ONPLC n’acquiert pas une réelle indépendance et tant qu’il n’y a pas une réelle volonté politique à lutter effectivement contre la corruption, ces changements à sa tête n’auront obéi qu’à une disposition réglementaire relative au mandat de ses membres permanents ».

 Prenant tout de même acte de la mise en place de cet organe, l’association de Djilali Hadjadj  l’invite « à plancher sur des chantiers importants dont l’ouverture sur le public, un programme national effectif de prévention, des propositions de révision qualitative de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption,  et un rapprochement en direction des médias ». Tout en assurant qu’elle jugera aux actes, l’AACC exprime sa disponibilité « à travailler avec l’ONPLC, dans le respect du rôle et des objectifs de chacune des deux parties ».



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