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5 mythes sur les fausses couches

29-11-2016 11:23  Médias

Le tabou de la perte d’un enfant à venir est encore bien présent dans notre société. Et certaines fausses croyances alimentent les mythes.

L’interruption spontanée de grossesse est un traumatisme qui touche 15 à 20% des couples en attente d’un bébé. Mais malgré ce chiffre élevé, de nombreuses personnes traversent ce moment de deuil en secret, sans partager leur douleur. En cause, des idées reçues et des jugements basés sur des fausses croyances. En voici quelques-unes :

C’est de la faute de la mère

Les femmes ont tendance à se sentir responsables de leur fausse couche. Et pourtant, 60% des cas sont liés à un nombre anormal de chromosomes, d’après les données de Live Science. Le processus de création du génome du fœtus peut parfois mal se passer et provoquer des erreurs génétiques qui n’ont rien à voir avec l’état de santé ou le comportement de la femme enceinte. Et même si le nombre de chromosomes n’est pas mauvais, il existe d’autres problèmes génétiques qui peuvent provoquer une perte du fœtus.

Laisser tomber après trois essais

Il peut arriver qu’une femme qui a fait une fausse couche puisse en faire une deuxième, voire plus. Malgré la difficulté de la situation, ce n’est pas une raison pour perdre espoir. Les données scientifiques prouvent qu’une femme de 35 ans ayant vécu trois fausses couches garde encore 70% de chances de mener sa prochaine grossesse à terme.

Le corps doit se reposer

Après une fausse couche, il faut laisser le temps à l’organisme de se remettre avant de retenter sa chance. Faux ! Des études ont prouvé que les femmes qui ont réussi à tomber enceinte dans les six mois après une fausse couche courent moins de risques de perdre leur bébé que les femmes ayant attendu plus longtemps pour concevoir de nouveau.

Le stress émotionnel est en cause

Une étude menée en Italie a établi a 2% la différence de risques de fausses couche entre les femmes stressées et celles vivant dans un environnement plus calme. Les participantes à l’étude vivaient dans une ville sous la menace des bombes et d’attaques fréquentes. La peur constante de la mort et le stress du danger ne semblent avoir aucune influence sur la grossesse.

Il ne faut pas en parler

Le conseil de ne pas parler de sa grossesse avant le troisième mois alimente le tabou de la fausse couche. Et pourtant, partager cette expérience avec ses proches peut apporter un support important. N’hésitez pas à demander l’aide des professionnels de santé et à vous confier à votre entourage.

(santemagazine)



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