Durant l'année 2014, quelque 40.000 cas de violence à l'école ont été répertoriés par le ministère de l'éducation nationale, a révélé, dimanche, l’inspecteur général du ministère de l’éducation nationale, Medjadi Messeguem.

Ce dernier a reconnu que ces statistiques sont bien en deçà de la réalité tout en relevant que ceux-ci sont en train de prendre de l’ampleur.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Medjadi Messeguem a précisé qu'environ 6.000 cas de violence d’élèves à l’encontre de professeurs et que 4.000 autres sont le fait d’étudiants à l’encontre des enseignants. Comme il a souligné qu'"il y a aussi les violences opposants les élèves eux-mêmes".

Le même responsable au ministère de l'éducation nationale a fait mention d’actes de vandalisme, de violences physiques, de rackets, mais également d’usage de stupéfiants et de consommation d’alcool.

Pour lui, la responsabilité de ces situations est partagée dont certains cas sont imputés à l’environnement "difficile"de certaines écoles, au laisser aller de parents et d’enseignants, à l’absence de contrôle des élèves au moment de leur accès dans les établissements d’enseignement, mais également, précise-t-il, "au programme d’éducation qui n’a pas fonctionné".

Medjadi a confié qu'un vaste mouvement de réflexion a débouché sur la nécessité d’instituer un plan de prévention contre les violences en milieu scolaire dont la formation des enseignants à prévenir et gérer les conflits pouvant y survenir. Comme il a fait état de l'introduction prochainement de "psychologues dans les lieux d’enseignement et mettre en place des Conseils d’orientation".