La grève des conducteurs de trains se poursuivait lundi à Alger sans toutefois que le service minimum ne soit assuré, comme l’exige la loi. Livré à une nouvelle galère, les usagers ont été contraints de se rabattre sur d’autres moyens, à la grande joie des taxieurs et autres « clandos » tout heureux de cette aubaine.
Cette grève sauvage a touché lundi toutes les gares et le risque d’un dénouement immédiat est à exclure. Et pour cause à 19 heures, la direction générale et le syndicat n’ont pas pu trouver un accord. Selon la direction de l’entreprise, contactée par Algérie1, la réunion avec le partenaire social n’a pas abouti.
« Nous avons tenu une réunion avec le partenaire social en présence des cadres du ministère du transport pour tenter de débloquer la situation, mais pour le moment la situation reste bloquée » explique notre source. Cette dernière accuse, les grévistes de « camper sur leur position en maintenant le débrayage jusqu’ à la satisfaction des revendications ».
La direction général promet de rendre public mardi un communiqué pour « appeler les conducteurs de trains à la raison tout en favorisant la voie du dialogue ». Considérant que cette grève n’est pas justifiée, la direction générale a décidé également de saisir la justice pour déclarer « illégal » le mouvement.
Selon des sources proches de la Fédération nationale des cheminots (FNC), les revendications se résument en l'augmentation de la prime de travail de nuit, l'indemnisation des week-ends et jours de fête, l'augmentation de la prime de surveillance de nuit et enfin le repositionnement dans l'échelle professionnelle.