Les commandements de la gendarmerie et de la sûreté nationale, les services de renseignement et les walis viennent d'être alertés quant aux  risques élevés de troubles que pourrait engendrer la contestation sociale à travers le pays.

Des parties "ennemies"  sont tentées de semer des mouvements de protestation de nature régionaliste et nationale, écrit le ministre de l'intérieur et des collectivités locales (MICL) dans une instruction adressée aux différents corps de sécurité ainsi qu'aux walis.

Selon le quotidien El-Khabar, le MICL a instruit les services précités d'"interdire et de contenir des manœuvres de parties ennemies à la recherche de procédés pour semer la contestation basée sur le régionalisme et nationalisme".

Le risque est plus élevé dans quatre wilayas, à savoir, Tizi Ouzou, Béjaia, Oran et Ouargla, selon la même source. 

La multiplication des conflits sociaux et professionnels pourrait être utilisée par ces parties "ennemies" pour atteindre leur objectif qui est de semer les troubles et autres atteintes à l'ordre public.

Les walis et les autorités sécuritaires ont été instruits de coordonner leurs actions visant à mettre en échec ces manœuvres visant à porter atteinte à la stabilité du pays. Comme ils ont été invités à prôner le dialogue pour dénouer les conflits sociaux et professionnels.