Dans une premièresortie médiatique depuis sa nomination, effectuée, lundi sur les ondes de lachaîne 3, le ministre de la communication, Djamel Kaouane, a évoqué la crise quevit la presse écrite, notamment privée.

Le ministrea fait état de la disparition de soixante titres, avant d’annoncer que l’Autoritéde régulation de la presse écrite (ARPE), allait être installée dans les mois àvenir, précisant que la mission de l’ARPE va, également, envelopper la presseélectronique «exercée, à ce jour, sans le moindre agrément» a soutenu leministre.

Sur un autreplan, Kaouane a déploré la couverture inefficiente, à ses yeux, des médias de larentrée scolaire, expliquant que «la presse n’a pas très bien reflétél’importance du défi de la rentrée scolaire qui a concerné cette année environ9 millions d’élèves. 9 millions, c’est l’équivalent de la population Grèce.C’est également l’équivalent de la population de l’Algérie à l’indépendance».

Dans cecontexte, Il n’a pas manqué d’encenser la ministre de l’Education, NouriaBenghabrit, soulignant qu’elle a réussi à relever les deux défis d’un Bac à deux sessions en un mois et de la rentréescolaire.

Par ailleurset répondant à une question sur une critique faite récemment par le présidentde Autorité de régulation de l’audiovisuel, Zouaoui Benhammadi, à propos d’un manquede liberté de l’ARAV, Djamel Kaouane y a répondu, non sans écorcher son prédécesseur,Hamid Grine : «vous parlez peut-être de l’ancien gouvernement»,dira-t-il à l’animatrice, assurant que l’ARAV jouissait, désormais, de toute saliberté.

Interrogé sur le supposé blocage d'un site électronique par un opérateur des télécommunications, le ministre affirme que le ministère de la communication n'est nullement concerné par cette affaire tout en ironisant que "lorsqu’on vous coupe l'électricité, vous appelez sonelgaz".