Algérie 1

Icon Collap
...

L'écrivaine Kaouther Adimi en lice pour 4 grands prix littéraires en France

05-11-2017 18:11  Amine Bouali

Kaouther Adimi, la jeune romancière algérienne (elle est née en 1986 à Alger et a déclaré récemment à un journal parisien : "Non, je ne suis pas une écrivaine franco-algérienne ou d'origine algérienne. Je suis de nationalité algérienne et j'habite actuellement en France) avec son troisième roman, "Nos richesses" -publié aux éditions du Seuil, à Paris- est l'une des favorites de pas moins de 4 grands prix de la rentrée littéraire parisienne, cette année. (Mais elle ne peut être couronnée que par un seul trophée, évidemment).

Ainsi ce dernier livre de fiction de la jeune auteur algéroise figure parmi les 9 romans retenus dans la dernière sélection du prestigieux prix littéraire "Renaudot" qui sera attribué demain, lundi 6 novembre, à partir du restaurant Drouant, à Paris (le même jour où sera décerné le prix Goncourt, car le Renaudot est censé, dans sa tradition, réparer les "injustices" commises éventuellement dans l'attribution du plus célèbre prix littéraire français, le Goncourt donc).

Kaouther Adimi est aussi présente dans la dernière liste composée de 15 romans sélectionnés pour le Prix Médicis qui sera décerné le 9 novembre prochain, ainsi que dans la deuxième sélection (qui comporte 8 romans) du prix Interallié 2017.

Le roman de Kaouther Adimi figure également dans la dernière liste de 15 romans sélectionnés pour le prix Goncourt des lycéens, qui sera décerné le 16 novembre prochain à partir de la bonne ville française de Rennes.

"Nos richesses" est le troisième grand texte de Kaouther Adimi publié en France, après "L'envers des autres" (un livre qui a été édité d'abord à Alger, en 2010, sous le titre énigmatique "Des ballerines de Papicha", aux editions "Barzakh" qui sont les véritables découvreurs de la jeune prodige) et 5 ans plus tard, du roman "Des pierres dans ma poche". Il s'inspire de l'itinéraire hors du commun de l'éditeur et libraire algérois Edmond Charlot, le premier éditeur d'Albert Camus et Jules Roy.

Dans "Nos richesses", Kaouther Adimi rend hommage, à travers son mythique personnage, à la littérature en général "qui est un miroir de nos richesses". "Je crois profondément que la littérature peut sauver, dit-elle, qu'elle est capable d'ouvrir des horizons insoupçonnés". Pour celui qui écrit seulement? Pour les lecteurs, dans leur ensemble? Ou, carrément, pour toute la communauté?

À noter que l'essai de l'écrivain algérien Sélim Bachi, "Dieu, Allah, moi et les autres" qui est publié chez la célèbre maison d'édition parisienne Gallimard, figure dans la dernière liste (qui comporte 4 titres) pour l'attribution du prix Femina-essai de cette année 2017.



Voir tous les articles de la catégorie "A la une"