La mort d’une parturiente dernièrementdans un hôpital de Djelfa a mis au grand jour des défaillances fonctionnellesdes structures hospitalières en Algérie.
Mais le problème se pose de façon plus aigüe s’agissant desgardes qui ne sont pas assurées correctement par les médecins, alors qu’il s’agit d’une obligation pour tous les praticiensde la santé.
On apprend, à travers unreportage diffusé dimanche par la radio nationale que les médecins fuient lesgardes, « car ils travaillent dans des conditions stressantes »,explique un chef de service interrogé.
Mais on apprend aussi de labouche de ce même responsable que les médecins, notamment les femmes ont laphobie des gardes à cause de la violence, des agressions dont ils sont la ciblede la part des malades ou des parents qui les accompagnent, particulièrement lanuit.
Le directeur de l’hôpitalMustapha, interrogé à ce propos a annoncé que « des agents de sécurité ontété pourtant recrutés », mais il ajoute que « chacun doit prendre saresponsabilité. »
Un responsable d’un autreservice, indique que certains médecins préfèrent renoncer à la garde, préférantla vendre à un collègue, « juste pour fuir l’environnementanxiogène de l’hôpital.»
Certes, mais il faut néanmoins préciser qu’il existe des médecins, qui renoncent à leur garde en milieu hospitalier, pouraller travailler dans le privé où, les honoraires sont autrement plus conséquentsqu’une garde payée à un peu plus de 1.000 DA.