Huit syndicats, faisant partie de la commission commune, quiplanche sur une nouvelle mouture du projet de statut  particulier de l’enseignant, ont fixéau 30 novembre un ultimatum à Mme Benghabrit, pour ouvrir les négociations surle statut particulier de l’enseignant.

Une source du CLA (Coordination des lycées d’Alger) aindiqué à Algérie1 que la commission qui travaille   depuis plusieurs semaines surle projet à soumettre à la ministre, achèvera son travail à la fin de la semaine.

Les syndicats considèrent que le statut, actuellement  en vigueur  et depuis deux ans, est  déja "dépassé", outre le fait qu’il est truffé "d’incohérences et d’injustices" à l’égard de certaines catégories des personnels de l’Education.

Toutefois, les syndicats nourrissent des craintes de voir latutelle rejeter  le projet en raison de l’absence de la ministre ou de ses représentantsà la dernière réunion de la commission commune, composé de la plupart dessyndicays qui activement dans le secteur, à l’exception de la FNTE, d’obédienceUGTA.

Au cas où la ministre refuserait de rouvrir le dossier dustatut, après avoir elle-même participé aux réunions de la commission,les syndicats menacent de « changer d’attitude », sans donner plus deprécisions sur la forme de cette attitude.  

Mais malgré les menaces à peine voilées des syndicats, onvoit mal le gouvernement accepter de rouvrir le dossier des salaires, avec des augmentationsinévitables, au moment où chaque dinar compte .Surtout qu’une réponse positiveà la demande des syndicats des enseignants aura pour conséquence de réveillerles syndicats des autres secteurs.