Les dispositions de l'accord entre l'Algérie et la France relatif aux échanges des jeunes actifs, signé à Paris, le 26 octobre 2015 seront applicables "aux jeunes actifs algériens ou français âgés de plus de 18 ans et de moins de 35 ans entrant dans la vie active ou ayant une expérience professionnelle et qui se rendent sur le territoire de l'autre Etat pour approfondir leur connaissance et leur compréhension de cet Etat et de sa langue, ainsi que pour améliorer leurs perspectives de carrière grâce à une expérience professionnelle dans l'autre Etat sans que leur soit opposée la situation de l'emploi".
Les dispositions en question viennent d'être publiées dans un décret présidentiel paru au journal officiel n° 08 du 7 février 2018.
Le décret fixe les catégorie professionnelles concernées par ledit accord.
Il s'agit des "jeunes temporairement recrutés dans le respect des procédures de recrutement prévues à cet effet et rémunérés par une entreprise ou une institution établies sur le territoire de l'Etat d'accueil, en partenariat avec un employeur de leur Etat, des jeunes effectuant, sur la base d'une indemnité, une mission ou un détachement auprès d'implantations, de représentations dans l'Etat d'accueil ou d'entreprises de l'un des deux Etats" .
Dans le même décret, il est également fait de l’application de l'accord "dans le cas d'une activité professionnelle salariée dont l'accès est soumis à une réglementation particulière, les jeunes actifs sont soumis à ladite réglementation".
Pour bénéficier des dispositions du présent accord, dans le même document, il est précisé que "les jeunes actifs doivent être titulaires d'un diplôme correspondant à la qualification requise pour l'emploi offert ou posséder une expérience professionnelle dans le domaine d'activité concerné".
S'agissant de la durée autorisée de l'emploi dans l'Etat d'accueil, elle est comprise entre six et douze mois avec la possibilité d'une ou plusieurs prolongations à condition que la durée totale du séjour ne pouvant excéder 24 mois.
Le même décret fixe le nombre de jeunes actifs admis dans chacun des deux Etats à pas plus de 200 par an.