Le discours du président Bouteflika,à l’occasion du 24 février, est lu samedi en fin de matinée, en son nom, par leministre de la Justice, à Oran, où se déroulent les festivités officielles decélébration de ce double anniversaire.
C’est un discours à forte tonalitééconomique où le chef de l’Etat a fortement souligné la nécessité de la « transitionéconomique » bâtie sur « le développement d’un tissuindustriel »
Dans ce qui semble être unecritique au gouvernement, en raison de son cafouillage, à trouver la bonne alternativeéconomique, le président Bouteflika exige de ce gouvernement de « définirles grands axes à long terme »
Pour lui la privatisation devraitcréer des « passerelles » entre le secteur public et privé pour « uneéconomie nationale diversifiée et forte où prélaveront la qualité de la production,la compétitivité et la concordance loyale »
Cette transition économique,insiste le président Bouteflika, ne devrait pas se faire au détriment de lasolidarité nationale et la politique sociale »
Les forces vives de la nation doiventêtre le socle de la relance économique, notamment la jeunesse à laquelle leprésident demande de ne pas voir uniquement l’avenir par la seule lorgnette deshydrocarbures.