Le présidentde l’APN a rendu public mardi en fin de journée un communiqué pour le moinscurieux dans lequel il donne l’impression de s’excuser d’avoir reçu lundi unedélégation du syndicat des médecins résidents, après leur rassemblement devantle siège Zighout Youcef
Répondant auxquestions de certains députés, lors d'une séance plénière tenue mardi,concernant la rencontre de lundi avec les médecins résidents, M. Bouhadja aprécisé que cette rencontre est intervenue "à la demande d'un groupeparlementaire".
Non seulement SaidBouhadja n’assume pas l’initiative de la rencontre en se défaussant sur un groupeparlementaire, mais en plus, il a précisé dans son communiqué que "l'APN ne peut pas se substituer aux instances ministérielles compétentes pour mener le dialogue actuellement en cours avec les médecins résidents"
Ce qui est pour lemoins surprenant, c’est qu’il insiste pour dire que "contrairement à cequi circule à tort, l'APN n'avait pas l'intention d'assurer la médiation entreles institutions algériennes dont elle fait partie", précisant que"sa démarche ne transgresse pas les prérogatives parlementaires".
Et M. Bouhadja d’en rajouter une troisième pour rappeler encore que "L'APN n'a pas les moyens matériels pourmener le dialogue", a affirmé M. Bouhadja. Il a salué le dialogue en courstout en se disant convaincu qu'il aboutira à des résultats satisfaisants pourles médecins et pour l'Etat algérien".
Cette insistance qui consiste à dire, à répéter et à presque s’en laver les mains, s’agissantde cette rencontre, (que rien n’interdit à priori, mais bien au contraire), laisse entendre clairement que le président de l’APN s’est fait vertement inviter à ne pas marcher sur les plates bandes de l’Exécutif dont relève la gestion de la bronca sociale.