Presque trois heures d’embouteillagesur l’autoroute en ce matin maudit du mercredi 9 août pour faire 26 km entreRouiba et Hydra !  Soit environ un kilomètretoutes les six minutes ! Une sorte d’opération escargot imposée.

Et quand la longue file devoitures qui s’allonge à perte de vue se conjugue avec chaleur, il est aisé d’imaginerla crise de nerfs des automobilistes. Sous l’effet de cette chaleur, denombreuses voitures ont chauffé, ce qui rend plus problématique la fluidité dela circulation.

Et pourquoi donc un embouteillageaussi dantesque, alors qu’en ce mois d’août la plupart des citoyens sont censésêtre en vacances et donc moins de voitures sur la route.

Deux barrages à un km l'un de l'autre

La réponse : les barrages !Deux barrages fixes : celui de la Gendarmerie à hauteur du nouveau stade de Barakiet un kilomètre plus loin, un nouveau barrage de police, à hauteur de l’échangeurqui monte vers Garidi.

Une seule voie de circulation aulieu de trois. Et encore il faut avoir la pédale douce en arrivant à proximitédu gendarme et du policier. Deux barrages fixes à un kilomètre l’un de l’autre,c’est quelque part une aberration. Les années passent et ces deux barrages sonttoujours là, alors que la situation sécuritaire est au vert.

On comprend les motivations sécuritairesdes autorités, mais n’est-il pas temps aujourd’hui pour ces mêmes autorités deprocéder à une réévaluation du dispositif de façon à y introduire plus desouplesse et moins de densité, c’est d’autant plus envisageable que lasituation sécuritaire interne (Dieu merci) offre tous les motifs desatisfaction.

La multiplication des barrages routiersrassure certes, mais elle est aussi source d’irritation des citoyens qui ensouffrent en premier lieu. Combien d’heures de travail séchées, de rendez-vousratés, de malades qui ont rendu l’âme sur la route avant d’arriver à l’hôpital.C’est dire combien, il est aujourd’hui nécessaire pour les autorités dereconsidérer le dispositif dans le sens d’une plus grande fluidité de lacirculation.