Un plan visant le transfert de 124 millions d’euros vers l’étranger, à travers de fausses opérations d’importation et impliquant 17 personnes, a été mis en échec par la section de recherches du groupement de la Gendarmerie nationale à Oran, qui a opéré un travail d'investigations d’une année.
17 mis en cause dont des dirigeants de société d'import et d'export, quatre directeurs d'agences bancaires et un agent de transit ont été présentés jeudi devant le juge d'instruction du pôle judiciaire spécialisé de la Cour d'Oran pour répondre du transfert déjà réalisé de de 26 millions d'euros et 5 millions de dollars, en violation des lois et règles d'importation, transfert de devises vers l'étranger, évasion fiscale, fausses déclarations douanières, dilapidation de deniers publics et complicité.
Les enquêteurs ont relevé que les importateurs, qui bénéficiaient de facilitations de la part des agences bancaires concernées, n'étaient pas conformes avec les natures d'activité contenues dans les statuts de leurs sociétés.
Lors des investigations, il a été constaté sur 50 containers, un gonflement des factures et une minorisation franche des valeurs des marchandises de beaucoup inférieures aux déclarations.
le juge d'instruction a écroué 2 importateurs, 5 autres et le transitaire ont été placés sous contrôle judiciaire alors que le reste des mis en cause ont été laissés en liberté provisoire.
Interpol a été, également saisi pour rechercher d'autres personnes impliquées dans cette affaire et qui se trouvent à l'étranger.